Manque de fournitures d’urgence pour la maternité et les bébés dans les municipalités japonaises
De nombreuses municipalités japonaises manquaient de fournitures d’urgence pour les femmes, les mères enceintes et allaitantes et les bébés, a révélé dimanche une étude gouvernementale, reflétant les effets de l’absence de femmes dans les fonctions officielles.
Dans une étude menée auprès des 1 741 municipalités du pays jusqu’à la fin de 2022, 14,3 % d’entre elles avaient des stocks d’aliments pour bébés, tandis que 0,5 % disposaient de vêtements de maternité, selon le Bureau du Cabinet.
Selon l’étude, environ 61,1 pour cent des personnes interrogées ne comptent aucune femme dans les départements de prévention des catastrophes et de gestion des crises.
Environ 14 000 personnes vivent dans des centres d’évacuation depuis plus d’un mois depuis qu’un séisme de magnitude 7,6 a frappé la péninsule de Noto, sur la côte de la mer du Japon. Bien qu’ils aient reçu des secours, on ne sait pas s’ils ont pu obtenir les articles nécessaires en cas de besoin.
L’étude a montré que 82,5 pour cent d’entre eux disposaient de serviettes hygiéniques, mais que seulement 11,9 pour cent avaient des sous-vêtements pour femmes. Quelque 6,4 pour cent stockaient des dispositifs d’alarme personnels ou des sifflets.
Alors que 72,5 pour cent disposaient de réserves de préparations pour nourrissons, seulement 14,3 pour cent disposaient des aliments pour bébés nécessaires au sevrage des nourrissons d’environ six mois. L’étude a également révélé que 66,9 pour cent portaient des couches, mais seulement 26,1 pour cent avaient des lingettes pour bébé.