Le Japon cherche une coordination internationale pour contrecarrer le piratage des mangas et des dessins animés en ligne
Le gouvernement a déclaré mardi que le Japon renforcerait sa coordination avec les autorités d'enquête étrangères pour contrecarrer le piratage en ligne des anime et des mangas du pays, car les sites étrangers hébergeant de tels contenus médiatiques restent difficiles à réprimer.
Le gouvernement a également déclaré qu'il accélérerait la suppression des documents piratés et le blocage des connexions à ceux-ci grâce à une coopération avec de grandes entreprises technologiques fournissant des infrastructures numériques ou des plates-formes pour la vente de produits et services.
Les dernières mesures seront incluses dans la stratégie gouvernementale en matière de propriété intellectuelle qui sera élaborée début juin. Cette décision intervient alors que les auteurs de séries de mangas aussi populaires que « One Piece » et « Jujutsu Kaisen » ont été confrontés à d'énormes pertes estimées à cause de copies piratées.
Les efforts des autorités japonaises ont été mis en évidence en avril 2018 lorsque le site Web Mangamura, ou village du manga, a été désactivé après avoir hébergé des copies non autorisées de séries de mangas populaires. Mais des sites similaires continuent de fonctionner à l’étranger, notamment en Chine, au Vietnam et au Brésil, ont indiqué des responsables gouvernementaux.
Ils ont déclaré que le gouvernement espère qu'à travers une coopération renforcée avec les autorités d'enquête étrangères, il pourra comprendre la situation des violations du droit d'auteur à l'étranger et éventuellement pénaliser les auteurs qui ont fui le Japon après avoir abusé des droits d'auteur.