Daihatsu, victime d'un scandale en matière de sécurité, élargit la liste des entités ayant droit à une indemnisation

Le président de Daihatsu démissionne suite à une fraude aux tests de sécurité, réformes promises

Daihatsu Motor Co. a annoncé mardi que son président Soichiro Okudaira démissionnerait suite à un scandale lié aux tests de sécurité alors que l’unité de fabrication de petites voitures de Toyota Motor Corp. vise à renforcer sa gouvernance tout en se restructurant sous la direction d’une nouvelle équipe de direction.

Okudaira sera remplacé par Masahiro Inoue, responsable des opérations de Toyota dans la région Amérique latine et Caraïbes, à compter du 1er mars. Le président de Daihatsu, Sunao Matsubayashi, quittera son poste et le poste restera temporairement vacant, a indiqué Daihatsu.

Deux autres dirigeants rejoindront également la direction de la société mère, Masanori Kuwata, en charge des projets d’électrification de la marque Lexus, au poste de vice-président exécutif de Daihatsu. Keiko Yanagi, directrice adjointe du Toyota Customer First Promotion Group, sera directrice de l’unité des petites voitures.

Le trucage des données lors des tests de sécurité des véhicules a conduit à une suspension temporaire de toutes les expéditions dans le pays et à l’étranger, mettant en évidence la détérioration du contrôle qualité au sein du plus grand groupe automobile mondial.

Le président de Toyota, Akio Toyoda, s’est engagé le mois dernier à diriger les efforts de réorganisation des opérations du groupe Toyota.

Daihatsu a admis en décembre avoir effectué des tests de sécurité pour la plupart de ses modèles, qui, selon une enquête indépendante, remontaient à 1989. La société a imputé cette faute à « un calendrier de développement extrêmement serré et rigide ».

Cela a été suivi par un autre scandale chez Toyota Industries Corp., une filiale de Toyota, qui a déclaré le mois dernier avoir fabriqué de toutes pièces des données sur le couple de sortie des moteurs diesel qu’elle fabrique et fournit à Toyota. Cela a entraîné un arrêt partiel des expéditions de véhicules Toyota.

Hino Motors Ltd., la filiale de fabrication de camions de Toyota, a admis en mars 2022 avoir soumis des données frauduleuses sur les émissions et l’économie de carburant aux autorités des transports.