Le nombre de naissances au Japon chute à un niveau historiquement bas de 350 000 entre janvier et juin
Le nombre de bébés nés au Japon, ainsi que de citoyens japonais résidant à l'étranger, a chuté de 5,7 % au cours de la période janvier-juin par rapport à l'année précédente, pour atteindre un niveau record de 350 074, ont montré vendredi les données du gouvernement, alors que le nombre de mariages continue de baisser en raison de l'évolution des valeurs.
Selon les données préliminaires du ministère de la Santé, du Travail et de la Protection sociale, le rythme de la baisse des naissances au premier semestre 2024 s'est accéléré par rapport aux 3,6 % enregistrés au cours de la même période l'année dernière. Le total de 350 000 naissances a marqué le niveau le plus bas pour la période janvier-juin depuis que des données comparables sont disponibles en 1969.
Les données incluent les chiffres concernant les étrangers résidant au Japon.
Si la tendance à la baisse se poursuit, le nombre de naissances pour l'ensemble de l'année, hors étrangères, pourrait tomber pour la première fois sous la barre des 700.000.
Le nombre de couples se mariant au cours de l'année jusqu'en juin 2024 a diminué de 1,8 % par rapport à l'année précédente, pour atteindre 491 462, malgré une légère hausse de 0,9 % à 248 513 au premier semestre 2024 par rapport à la même période de l'année précédente.
Au cours des six premiers mois de l'année, le nombre de décès a augmenté de 1,8 % pour atteindre 811 819, ce qui a entraîné une diminution naturelle de la population de 461 745. En 2023, le nombre de naissances au Japon, hors étrangères, s'est élevé à 727 277, soit le plus bas niveau jamais enregistré.
Le déclin de la population pourrait entraîner l'effondrement des entreprises et des services publics locaux en raison du manque de travailleurs et de consommateurs. Cette tendance pourrait également avoir de graves répercussions sur les systèmes de sécurité sociale, tels que les soins de santé et les retraites.
Le gouvernement, qui considère la période actuelle jusqu'au début des années 2030 comme la dernière chance d'inverser la tendance à la baisse du taux de natalité dans le pays, s'est engagé à mettre en œuvre des « mesures sans précédent » pour résoudre le problème.