Le Japon envisage de fournir 32 millions de dollars. en aide humanitaire supplémentaire à Gaza
Le Japon envisage de fournir 32 millions de dollars d’aide humanitaire supplémentaire aux civils de la bande de Gaza, a déclaré mercredi la ministre des Affaires étrangères Yoko Kamikawa, alors que le conflit entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas se prolonge.
Lors d’une réunion ministérielle du Groupe des 20 à Rio de Janeiro, Kamikawa a exprimé sa « sérieuse inquiétude » concernant la « situation humanitaire critique » dans l’enclave palestinienne dirigée par le Hamas, au milieu des bombardements et du siège de la région par Israël, a déclaré le ministère japonais des Affaires étrangères.
Réitérant ses critiques sur les « attaques terroristes » du Hamas contre Israël le 7 octobre et exprimant sa « profonde préoccupation » concernant les récentes opérations militaires israéliennes dans le district de Rafah à Gaza, Kamikawa a demandé à toutes les parties « d’agir du point de vue humanitaire », a ajouté le ministère.
L’aide humanitaire prévue serait fournie par l’intermédiaire des institutions internationales mais ne serait pas fournie par l’intermédiaire de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient, a déclaré un responsable du gouvernement japonais.
Tout comme les États-Unis et d’autres pays occidentaux, le Japon a suspendu le financement de l’UNRWA suite à des allégations selon lesquelles des membres de son personnel auraient pu être impliqués dans l’attaque surprise du Hamas contre Israël.
En octobre et novembre de l’année dernière, le Japon a annoncé son intention d’offrir une aide humanitaire à la bande de Gaza de 10 millions de dollars et 65 millions de dollars, respectivement.
Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères, Kamikawa a également condamné l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, lancée en février 2022, la qualifiant d’« acte scandaleux qui ébranle les fondements de la coopération du G20 » et de « sérieux défi à l’État de droit », a déclaré le ministère.
Parmi les autres participants à la réunion de deux jours du G20 dans la ville brésilienne jusqu’à jeudi figurent le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, tandis que le plus haut diplomate chinois Wang Yi n’a pas participé à l’événement.
En marge des négociations du G20, Kamikawa a tenu mercredi des réunions bilatérales avec ses homologues de pays comme la France, la Corée du Sud et la Grande-Bretagne.