La police japonaise demande l'arrestation d'un garçon chinois à cause des graffitis du sanctuaire Yasukuni
La police de Tokyo a obtenu un mandat d'arrêt contre un adolescent chinois pour des dommages matériels présumés après la découverte de graffitis sur le sanctuaire Yasukuni, lié à la guerre, en août, ont indiqué jeudi des sources d'enquête.
Le suspect, qui fait également face à une accusation de profanation d'un lieu de culte, a déjà quitté le Japon pour Hong Kong. Il est accusé d'avoir écrit des caractères chinois signifiant « toilettes » sur un pilier de pierre du sanctuaire de Tokyo à l'aide d'un feutre noir peu après 22 heures le 18 août.
Le suspect a été filmé par une caméra de sécurité en train de grimper sur le piédestal du pilier de pierre dans la soirée du même jour et aurait publié une image du graffiti sur les réseaux sociaux chinois, ont indiqué les sources.
On pense qu'il a écrit les graffitis seul, bien qu'il soit venu au Japon avec plusieurs personnes quelques jours avant l'incident.
Le même pilier a été dégradé en mai avec le mot anglais « toilet » peint en rouge, ce qui a conduit à l'inculpation d'un Chinois par les procureurs de Tokyo en juillet pour dommages matériels et profanation d'un lieu de culte.
Deux autres Chinois qui ont tous deux quitté le pays ont été inscrits sur des listes de personnes recherchées pour leur implication présumée dans l'incident de mai.
Yasukuni est depuis longtemps une source de frictions diplomatiques avec la Chine et d'autres pays asiatiques, car il rend hommage aux dirigeants japonais de guerre, qui ont été reconnus coupables de crimes de guerre par un tribunal international de l'après-Seconde Guerre mondiale, aux côtés des morts de guerre.