Des membres de la MSDF japonaise soupçonnés d'avoir reçu de fausses indemnités de plongée
Des membres des Forces maritimes d'autodéfense japonaises sont soupçonnés d'avoir reçu frauduleusement des indemnités pour des entraînements et des missions de plongée, a déclaré mardi une source du ministère de la Défense, dans une démarche qui pourrait porter un nouveau coup à la MSDF, ravagée par un scandale.
La somme des avantages présumés indus versés aux membres des MSDF, qui n'avaient en réalité pas participé à des travaux de plongée, devrait s'élever à des dizaines de millions de yens, et la police devrait sanctionner des dizaines de membres du personnel concernés, selon la source.
Une ordonnance gouvernementale stipule que plus de 10 000 yens (62 dollars) par heure sont payés à chaque membre qui plonge dans le cadre de son service ou de son entraînement, en fonction de la profondeur. Les mauvaises conduites présumées, qui seraient devenues une pratique courante au sein de l'équipage de la MSDF, pourraient s'étendre sur des années, a déclaré la source.
Le ministre de la Défense Minoru Kihara a déclaré lors d'une conférence de presse que son ministère enquêtait sur l'affaire et prendrait des mesures strictes en fonction des faits qui seraient révélés, ajoutant que les MSDF « ne doivent pas » faire quoi que ce soit qui puisse susciter le doute parmi le public.
La dernière révélation survient alors que l'amiral Ryo Sakai, chef d'état-major de la MSDF, envisagerait de démissionner pour assumer la responsabilité de la mauvaise gestion d'informations classifiées par le personnel de plusieurs destroyers et d'autres cas de mauvaise conduite de membres de la force.
Vendredi, Kihara a ordonné l'ouverture d'une enquête spéciale sur l'utilisation présumée de fonds secrets par Kawasaki Heavy Industries Ltd. pour fournir de l'argent et des biens aux membres de l'équipage des sous-marins MSDF sous le couvert de transactions avec des sous-traitants.
L'enquête spéciale est menée de manière indépendante par le Bureau de l'Inspecteur général chargé de la conformité juridique, dirigé par un ancien procureur.