Rina Gonoi, ex-membre des FDS, conclut un accord avec trois auteurs d'agressions sexuelles
Rina Gonoi, qui a été agressée sexuellement alors qu'elle servait dans les forces terrestres d'autodéfense japonaises, a déclaré mardi qu'elle avait conclu un accord civil avec trois de ses anciens collègues condamnés.
Dans le procès intenté au tribunal du district de Yokohama en janvier 2023, Gonoi, 24 ans, avait demandé des dommages et intérêts à l'État et à cinq anciens membres des GSDF pour détresse psychologique suite à l'agression sexuelle qu'elle avait subie alors qu'elle servait dans une unité du camp Koriyama, dans la préfecture de Fukushima. Gonoi a quitté les GSDF en 2022.
L'accord, initié par les trois anciens sergents qui étaient les supérieurs de Gonoi, implique qu'ils s'excusent et paient une somme d'argent, a déclaré Gonoi sur son compte X sans divulguer le montant.
« Je vivrai chaque jour en ressentant un peu de bonheur », a déclaré Gonoi.
En décembre dernier, le tribunal du district de Fukushima a condamné à deux ans de prison, avec sursis pendant quatre ans, chacun des trois anciens membres des GSDF reconnus coupables d'agression indécente contre Gonoi. Le jugement a été finalisé.
Gonoi avait auparavant conclu un accord avec un autre des cinq anciens membres du GSDF.
L'affaire a attiré l'attention de tous, car Gonoi a fait le geste rare de se manifester pour révéler son calvaire, incitant le ministère de la Défense à renvoyer sans honneur les trois hommes et deux autres et à mettre en œuvre des efforts pour résoudre les problèmes de harcèlement.