Le soutien au nouveau cabinet Kishida augmente de 6 points à 39,8% (sondage Kyodo)
La cote de popularité du gouvernement du Premier ministre japonais Fumio Kishida a atteint 39,8 pour cent suite à un remaniement des ministres et de la direction du parti au pouvoir, en hausse de 6,2 points de pourcentage par rapport à fin août, a montré jeudi une enquête de Kyodo News.
Selon l’enquête téléphonique nationale de deux jours menée à partir de mercredi, 37,6 pour cent des personnes interrogées ont déclaré qu’elles considéraient positivement la refonte de son équipe par Kishida, contre 43,9 pour cent qui pensaient le contraire.
Le taux de désapprobation du Cabinet s’est élevé à 39,7 pour cent, contre 50,0 pour cent lors du précédent sondage de fin août.
Après avoir lutté contre des taux de soutien atones ces derniers mois, Kishida a nommé un nombre record de cinq femmes ministres et a choisi 11 nouveaux visages pour son cabinet. La refonte a amené la première femme ministre des Affaires étrangères du Japon depuis environ deux décennies et un nouveau ministre de la Défense.
Ces changements ont été largement considérés comme un effort de Kishida pour accroître sa popularité et sa position au sein du parti, tout en gardant un œil sur la possibilité d’élections générales anticipées et sur l’élection présidentielle de son parti libéral-démocrate en septembre de l’année prochaine.
Bien que le choix de Yuko Obuchi, la fille de 49 ans du défunt Premier ministre Keizo Obuchi, comme chef de campagne électorale du LDP ait apparemment été l’un des éléments clés du remaniement, 58,8 des personnes interrogées ont qualifié cette nomination d' »inappropriée ».
Obuchi est restée largement à l’écart de la scène politique depuis qu’un scandale sur l’utilisation abusive de fonds politiques l’a forcée à démissionner de son poste de ministre de l’Industrie un mois seulement après avoir pris ce poste en 2014.
En ce qui concerne les questions auxquelles Kishida devrait accorder la plus grande priorité, les mesures économiques, y compris les mesures visant à faire face à la hausse des prix, ont été citées par 53,5 pour cent, suivies par l’éducation des enfants et la baisse du taux de natalité à 18,8 pour cent, selon le sondage.
