Le sommet du G-7 est la dernière occasion dans l'histoire de la visite de dirigeants à Hiroshima

Le sommet du G-7 est la dernière occasion dans l’histoire de la visite de dirigeants à Hiroshima

Le sommet du Groupe des Sept qui a débuté vendredi à Hiroshima marque la dernière occasion d’une histoire de dirigeants et de politiciens de haut rang effectuant des visites symboliques dans la première ville du monde bombardée par la bombe atomique.

Au sein du G-7 lui-même, des chefs d’État des États-Unis, d’Italie et de l’ex-Allemagne de l’Ouest ont déjà visité la ville de l’ouest du Japon qui a été dévastée par une bombe atomique américaine le 6 août 1945. Le sommet, quant à lui, marque le premières visites de dirigeants en service du Canada et de la Grande-Bretagne et de la France possédant l’arme nucléaire.

Parmi les nations extérieures au G-7 invitées au sommet, la visite du dirigeant indien Narendra Modi est la première depuis que le pays a testé avec succès une arme nucléaire en 1974, bien que le ministre des Affaires étrangères du pays se soit rendu en 1995.

En tant que président du sommet, le Premier ministre japonais Fumio Kishida, qui représente une circonscription d’Hiroshima, a fait d' »un monde sans armes nucléaires » un thème clé.

En avril 2016, avant l’accueil par le Japon du sommet de cette année-là le mois suivant, Kishida, alors ministre des Affaires étrangères, a accueilli ses homologues du G-7 à Hiroshima pour un itinéraire comprenant une visite du parc du mémorial de la paix et de son musée consacré au bombardement atomique, et faire des offrandes florales au cénotaphe pour les victimes.

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Lors du sommet de cette année-là, le président américain Barack Obama est entré dans l’histoire en visitant la ville, au cours de laquelle il a prononcé un discours, s’est entretenu brièvement avec deux survivants de la bombe atomique et a vu une sélection d’expositions du musée du mémorial de la paix d’Hiroshima pendant environ 10 minutes.

Outre Obama, les archives du gouvernement de la ville d’Hiroshima montrent que des présidents italiens se sont rendus à deux reprises en 1982 et 1998, tandis qu’un président ouest-allemand l’a également fait en 1970.

D’anciens dirigeants du G-7 ont également effectué des visites à Hiroshima, dont l’ancien président américain Jimmy Carter en 1984. D’anciens dirigeants de France, d’Allemagne et du Canada se sont également rendus dans la ville, selon le gouvernement de la ville d’Hiroshima.

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En dehors des États membres du G-7, une tournée distincte prévue dimanche par les soi-disant nations de proximité devrait inclure un mélange de moments importants et de premières historiques pour leurs dirigeants.

Parmi eux se trouve le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, qui devrait se rendre avec Kishida au cénotaphe des victimes de la bombe atomique coréenne prises dans l’attaque. Mindan, un syndicat de résidents coréens au Japon, estime qu’au moins 20 000 personnes du pays sont mortes dans le bombardement atomique d’Hiroshima.

Selon le gouvernement de la ville d’Hiroshima, c’est la première fois dans leurs archives datant de 1963 qu’un dirigeant sud-coréen se rend à Hiroshima.