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Le gouvernement japonais envisage de relever le seuil de revenu non imposable à partir de janvier 2026

Le gouvernement et les partis au pouvoir envisagent d'appliquer un seuil d'exonération de l'impôt sur le revenu plus élevé à partir de janvier 2026, dans le but d'inciter les travailleurs à temps partiel à travailler plus d'heures dans un contexte de pénurie de main-d'œuvre au Japon, a déclaré mardi une source proche du dossier.

Ce calendrier est attendu si le gouvernement décide d'augmenter le seuil d'imposition du revenu, actuellement fixé à un revenu annuel minimum de 1,03 million (6 900 dollars), dans son plan de réforme fiscale pour le prochain exercice budgétaire commençant en avril. Les projets de loi connexes seront ensuite délibérés à la Diète pour être probablement adoptés vers le printemps.

Le Parti libéral-démocrate au pouvoir et son partenaire de coalition, le parti Komeito, qui a perdu sa majorité à la puissante Chambre des représentants lors des élections générales d'octobre, ont accepté la demande d'un petit parti d'opposition, le Parti démocrate pour le peuple, d'augmenter le seuil de revenu non imposable.

L'ampleur de l'augmentation du plafond n'a pas encore été décidée, mais le DPP fait pression pour fixer le plafond à 1,78 million de yens.

Le LDP et le Komeito étudient politique par politique une coopération avec le DPP, qui a vu ses sièges augmenter lors des élections, afin de diriger un gouvernement minoritaire stable.

Le gouvernement et les partis au pouvoir estiment que le seuil le plus élevé pourra être introduit au plus tôt en janvier 2026, compte tenu du temps nécessaire pour faire connaître le nouveau système après la promulgation des projets de loi connexes et pour que les entreprises se préparent.

Le DPP souhaite cependant que le plafond plus élevé soit appliqué à partir de janvier 2025. Dans ce scénario, le gouvernement et les partis au pouvoir devraient envisager d’offrir des subventions ou d’autres mesures d’allègement fiscal pour offrir effectivement le même montant d’exonération d’impôt sur le revenu.

Le seuil de 1,03 million a été considéré comme décourageant les travailleurs à temps partiel, en particulier les femmes au foyer et les étudiants, de travailler plus d'heures, ajoutant ainsi à la pression de la pénurie de main d'œuvre au Japon.

Même si la levée du seuil réduirait les recettes fiscales annuelles, le chef du DPP, Yuichiro Tamaki, ancien bureaucrate du ministère des Finances, a soutenu que l'augmentation du revenu disponible des citoyens stimulerait la consommation, ce qui entraînerait une augmentation des bénéfices des entreprises et des recettes fiscales.