Kyoto envisage d'augmenter la taxe d'hébergement en ville jusqu'à 10 000 yens par nuit
Les autorités municipales de Kyoto prévoient d'augmenter la taxe d'hébergement pour les hôtels et autres hébergements à un maximum de 10 000 yens (63 dollars) par personne et par nuit, contre la limite actuelle de 1 000 yens, alors que la ville est aux prises avec le surtourisme, a déclaré mercredi une source proche du dossier.
Le nouveau montant sera le plus élevé parmi les municipalités japonaises qui adoptent des systèmes de redevances fixes, selon le ministère de l'Intérieur et des Communications.
La ville a introduit un système de taxe d'hébergement à plusieurs niveaux en 2018. Actuellement, les visiteurs paient 200 yens pour les séjours coûtant moins de 20 000 yens par personne et par nuit, 500 yens pour les séjours allant de 20 000 yens à moins de 50 000 yens par nuit et 1 000 yens pour l'hébergement. 50 000 yens ou plus par nuit.
Dans le cadre du nouveau système, les tarifs seront divisés en cinq niveaux, le montant le plus élevé étant de 10 000 yens par nuit pour un hébergement coûtant 100 000 yens ou plus par nuit. La ville vise à introduire les nouvelles taxes au printemps 2026.
Le minimum de 200 yens restera inchangé, mais le seuil sera réduit de moins de 20 000 yens par nuit à moins de 6 000 yens par nuit.
Le nouveau système devrait augmenter les revenus de la ville provenant de la taxe d'hébergement à 10 milliards de yens ou plus, contre environ 5,2 milliards de yens pour l'exercice 2023.
La ville est aux prises avec un surtourisme face à une augmentation du nombre de visiteurs étrangers. Le maire Koji Matsui avait déclaré plus tôt que les impôts seraient augmentés « pour équilibrer le tourisme et les moyens de subsistance des résidents locaux ».
Selon le ministère, des systèmes de taxe d'hébergement ont été introduits dans 11 municipalités du Japon. La plupart des municipalités facturent des montants fixes, mais la ville de Kutchan à Hokkaido, où se trouve la célèbre station de ski de Niseko, facture un taux forfaitaire de 2 % des frais d'hébergement.