Japon, États-Unis pour tenir la patrouille à Okinawa après les cas d'agression sexuelle
Les forces américaines et la police japonaise tiendront une patrouille conjointe dans la préfecture d'Okinawa la semaine prochaine après qu'un certain nombre de cas d'agression sexuelle impliquant le personnel militaire américain ont été révélés l'année dernière, a annoncé jeudi une source du gouvernement japonais.
La première patrouille conjointe est prévue pour la nuit du 18 avril dans la ville d'Okinawa et sera la première patrouille de ce type dans la préfecture de l'île du Sud depuis 1974. Les responsables du gouvernement local et les résidents participeront également.
La patrouille conjointe a été proposée par la partie américaine comme mesure pour empêcher une récidive des crimes sexuels par le personnel militaire américain stationné dans la préfecture, a indiqué la source.
Bien que de telles patrouilles aient été effectuées dans le passé, la police locale était prudente quant à l'initiative, car tout personnel militaire américain incriminé reste en principe sous la garde des États-Unis jusqu'à ce qu'ils soient inculpés par le Japon, à moins qu'ils ne soient arrêtés sur les lieux d'un crime, selon l'accord sur le statut du Japon-US.
Le plan de réalisation de la patrouille a été convenu après que les responsables des forces américaines, la police préfecturelle d'Okinawa ainsi que les ministères japonais étrangers et de défense ont eu des pourparlers mercredi, a indiqué la source.
La patrouille aura lieu dans des zones animées pendant les premières heures du lendemain et les responsables espèrent que cela empêchera le personnel militaire américain de rester en dehors toute la nuit.
Dans la préfecture d'Okinawa, qui accueille la majeure partie des installations militaires américaines au Japon, un militaire américain de l'Air Force a été condamné en décembre dernier pour enlèvement et agressé sexuellement une fille de moins de 16 ans en 2023.