La Chambre basse du Japon adopte un projet de loi prévoyant des contrôles criminels pour les emplois avec des enfants

La Chambre basse du Japon adopte un projet de loi prévoyant des contrôles criminels pour les emplois avec des enfants

La chambre basse du Japon a adopté jeudi un projet de loi qui oblige les employeurs à procéder à des vérifications d'antécédents criminels remontant à 20 ans afin d'empêcher les personnes condamnées pour délits sexuels d'accéder à des emplois impliquant des enfants.

Le projet de loi qui a autorisé la Chambre des représentants, s'il est adopté, introduira le système baptisé « DBS japonais », similaire au service de divulgation et d'interdiction du gouvernement britannique. Cette décision fait suite à une série de cas dans lesquels des enfants ont été abusés sexuellement par des figures d'autorité.

Le projet de loi va maintenant être délibéré par la chambre haute.

Les vérifications d'antécédents couvriront les personnes reconnues coupables de crimes tels que les relations sexuelles non consensuelles. Outre les infractions pénales, les violations des ordonnances locales telles que les attouchements ou les photographies non consensuelles seront couvertes par le système.

Dans le cadre du système envisagé, les écoles, les garderies et les jardins d'enfants seront tenus de référer les candidats à des vérifications d'antécédents criminels menées par l'Agence pour l'enfance et les familles.

Les écoles de Cram et les clubs parascolaires peuvent s’inscrire volontairement au programme. En participant, ils recevront une certification officielle qui pourra être utilisée dans les supports marketing.

Si l'agence confirme que le demandeur d'emploi a été condamné à une peine de prison pour une infraction sexuelle au cours des 20 dernières années, ou à une amende au cours des 10 dernières années, elle en informera l'individu et lui donnera la possibilité de refuser l'offre d'emploi.

Si la personne choisit de ne pas refuser l'offre, l'agence informera l'employeur potentiel du résultat de la vérification des antécédents.

Le gouvernement prévoit de compiler des lignes directrices définissant les critères que les employeurs pourront utiliser lors de la mise en œuvre de mesures de précaution ou lors du traitement d'une allégation contre un travailleur.